
Qui est le Hérisson d’Europe ?
Le Hérisson (Erinaceus europaeus) est un mammifère protégé principalement actif au crépuscule. Il se reconnaît facilement grâce à ses 5 000 – 7 000 piquants qui se redressent en cas de danger ! Comme les serpents, le Hérisson renouvelle ses piquants petit à petit. Indéformables et pratiquement incassables, les piquants du Hérisson lui servent surtout à se défendre. Apparus sous sa forme actuelle, il y a 15 millions d’années, bien avant les Mammouths, le Hérisson d’Europe a peu évolué et est considéré, comme tous les insectivores, comme un des mammifères les plus primitifs.

Où vit le Hérisson d’Europe ?
En Europe, le Hérisson d’Europe est aussi bien présent sur les milieux naturels qu’artificiels. Il apprécie les bois de feuillus, les haies et les broussailles et les tas de compost dans les jardins. Il affectionne également les zones à proximité de milieux humides comme les marais et les tourbières.

Que mange le Hérisson ?
Le Hérisson d’Europe est principalement insectivore, il se nourrit de coléoptères, mollusques, scarabées, araignées. Il peut également se nourrir de végétaux, de fruits ou encore de baies, qui représentent 12% de son alimentation.
Avec l’étalement des villes et le rapprochement du territoire du Hérisson, celui-ci est devenue omnivore : c’est un opportuniste. Il mange également des œufs et de carcasses de petits animaux.



Reproduction
La mise bas se fait généralement de mi-avril à juin à la suite de la période d’hibernation réalisée de la fin de l’automne jusqu’en avril, sous un tas de bois, d’arbustes ou tout autre endroit à l’abri du vent.
Les petits naissent sur un petit nid aménagé composé d’herbes, de mousses et de feuilles. Le bébé du hérisson, communément appelé « Hérissoneau », peut aussi se faire appeler « Choupisson ».
Menaces pesant sur l’Hérisson d’Europe
L’utilisation de pesticides, les collisions mortelles sur les axes routiers, la disparition des petits bois et bocages et les clôtures non perméables dans les espaces verts sont ses principales menaces.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les collisions routières, bien que très mortelles pour l’Hérisson, n’est pas la première cause de sa disparition. La fragmentation des habitats par l’absence d’axes de déplacements naturels comme les haies, les lisières ou encore les bandes enherbées est le phénomène ayant le plus d’impact sur ses populations.
D’autres menaces moins évidentes impactent aussi la mortalité de ces petits mammifères : noyade dans les piscines ou bassins de rétention, blessures à causes des outils de jardinage, déchets laissés dans la nature (pot de yaourt, bouteille plastique, etc.) ou encore morsures de chiens.
